UNSA
L’Union Nationale des Syndicats Autonomes a été fondée en 1993, de l’initiative de cinq syndicats non confédérés, la Fédération de l’Éducation Nationale, la FGSOA syndicat de l’industrie agro alimentaire, la Fédération Autonome des Transports, la FMS, syndicat des cheminots, et la Fédération Générale des Fonctionnaires qui la quittera en 2006.
Dans les années 2000, la CFE CGC tente un rapprochement qui n’aboutira pas , l’USA restant soucieux par-dessous tout de conserver son autonomie et son indépendance, de ne pas se fondre dans la puissance et sous l’influence de ses consœurs. Elle défend depuis sa création le droit au travail et à la dignité des salariés, soutenant les débats quant à leurs conditions professionnelles, protégeant leurs intérêts auprès des Caisses de retraite, participant aux grandes réformes, s’impliquant dans les problématiques des allocations familiales et de la Sécurité Sociale.
Elle est très active dans le secteur privé où ses adhérents trouvent un écho à leurs revendications principales. Ainsi elle fait entendre la voix des salariés d’Air France, d’Axa, de Total, de la SNCF et de bien d’autres grands noms de l’économie française. Mais la plupart de ses cotisants font partie du secteur public, se qui la positionne comme deuxième représentation syndicale nationale. Les salariés de la police, de la santé, de la justice, de l’Éducation Nationale, de la Ratp, rejoignent les rangs et le nombre d’adhérents ne cesse d’augmenter.
Elle représente désormais quelque 8000 syndicats devenant l’une des organisations interprofessionnelles majeures dans le paysage syndical français. Elle œuvre à l’unification tout en respectant et en privilégiant le dialogue quant aux idées de chacun, n’interférant pas avec les actions qui les concernent.
Elle favorise ainsi des démarches locales et sur le terrain, du moment qu’elles sont en accord avec la charte de l’USA et qu’elles font avancer la condition des travailleurs. Les syndicats se sentent ainsi soutenus tout en conservant leur autonomie, et leur indépendance. Le mot d’ordre de l’USA reste le renouveau et la démocratie, et son cheval de bataille est la réforme des retraites. Elle défend les valeurs de la solidarité intersyndicale, très active sur le terrain, à l’écoute des préoccupations des salariés de tout secteur, pesant à l’échelle nationale sur les décisions et les réformes. Favorable à la négociation avec ses partenaires sociaux l’USA sait se montrer ferme dans ses négociations sans jamais fermer la porte au dialogue et à la conciliation.
Elle n’est pas « contre » par conviction, elle tente plutôt de s’adapter à l’évolution économique, aux besoins des hommes et des femmes qui sont les véritables acteurs de la dynamique nationale.